Tout projet doit démarrer par la rédaction d’un projet médical définissant les besoins, les parties en présence et les usages attendus.

De plus, il faut pouvoir mettre en œuvre des protocoles de prise en charge et d’acquisition des images pour harmoniser les pratiques et structurer le projet.

Cette partie découle du projet médical. Il doit aborder le processus de fonctionnement dans son ensemble entre le Demandeur et le Récepteur.

Chacune de ces 2 parties doit adapter son organisation spécifiquement

• Côté Demandeur: le flux de travail doit être adapté de la prescription jusqu'à l’envoi du dossier radiologique
• Côté Récepteur: le téléradiologue doit être disponible et accessible

Par ailleurs, une "conciergerie" commune permettra d’assurer la continuité du service et le contrôle qualitatif.

Des recommandations issues des volets précédents sont à mettre en place. La distance implique de bien maîtriser et contrôler toutes les étapes pour mettre les différents dans les meilleures conditions.

La Téléradiologie doit inclure une traçabilité totale des actions réalisées.

Techniquement, la téléradiologie se décompose en 3 parties :

• Partie logiciel : progiciel forcément spécifique
• Partie infrastructure : prévoir les interopérabilités avec les SI locaux
• Partie réseau : assurer la sécurisation des transactions et la rapidité des échanges

Le volet n’est pas encore défini pour le secteur hospitalier public malgré une forte appétence des pouvoirs publics au développement de projets de télémédecine.

Aujourd’hui, la téléradiologie est valorisée comme une prestation de services, basée sur une rémunération à l’acte et encadrée par les représentants de la profession.

Entre 2 entités juridiques différentes, la téléradiologie nécessite de contractualiser 2 conventions :

• Entre le porteur du projet et l’ARS (contrat de télémédecine) et
• Entre les parties concernées (convention de téléradiologie).

Le volet juridique aborde également la notion de responsabilité des acteurs